Les phonèmes du français

les phonèmes du français	l’alphabet phonétique international
un phonème	lettres ou groupes de lettres non prononcés en français
la terminaison -er	les voyelles nasales an, in, on, un
disparition du â et du un en français parisien	voyelles pures
voyelles diphtonguées

les phonèmes du français	▲	▼

l’alphabet phonétique international	▲	▼
Ces symboles de l’alphabet phonétique international sont ceux utilisés dans les dictionnaires français.

un phonème	▲	▼
Un phonème est un élément sonore pourvu d’une valeur distinctive dans une langue.

lettres ou groupes de lettres non prononcés en français

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Plusieurs lettres ou groupes de lettres ne sont pas prononcés en français :

· le -e final : (on prononce cependant la consonne ou la voyelle qui précède)

absente

amie

achète

mange

amène

commune

fine

pleine

· les terminaisons -es des noms pluriels et des verbes :

les oranges

tu manges

· les terminaisons -ent des verbes :

ils partent

elles arrivent

mais pas celles des noms, des adjectifs et des adverbes :

ciment

absent

facilement

· la plupart des consonnes finales :

achat

avocat

billard

canard

camp

coup

loup

sirop

sauf c, f, l, r :

donc

aqueduc

avec

relief

chef

grief

animal

vol

avril

avoir

accomplir

amer

(mais dans accroc et clerc, le c final est muet)

la terminaison -er	▲	▼
La terminaison -er des infinitifs et de la plupart des noms se prononce é : accepter acclamer.

les voyelles nasales an, in, on, un				▲	▼
Les lettres m et n précédées d’une voyelle à l’intérieur d’une même syllabe forment une voyelle nasale :
amant	vent	accent	abondant
chemin	assassin	long	apprenons
aucun	commun	défunt

disparition du â et du un en français parisien	▲	▼
En français parisien, on observe une tendance marquée à prononcer pâte comme patte et brun comme brin.

voyelles pures	▲	▼
En français moderne standard, les voyelles sont pures, c.-à-d. qu’elles sont articulées avec les muscles phonateurs tendus et qu’elles ont un timbre unique.

voyelles diphtonguées	▲
En français canadien populaire, certaines voyelles sont diphtonguées, c.-à-d. que les muscles phonateurs changent de place lors de l’articulation et que le timbre de la voyelle varie en cours d’émission.
Par exemple, la voyelle è du mot père peut commencer avec le son [a] avant de passer au [è].